Je vais revenir sur la « moulinette » et les réflexions qui en découlent (vous allez voir que je vais revenir sur la version précédente parce que la version présentée n’offre pas suffisamment d’équilibre instable).
Vous avez tous noté que nos outils fonctionnent à partir de cette notion d’équilibre instable qui est rompu quand nous passons sur une veine d’eau. Plus cet équilibre est précaire, moins nous avons l’impression que notre corps agit. Plus l’équilibre est instable, plus on a de chances de parvenir à un accès à nos informations inconscientes ressenties par notre corps et non pas par notre pensée. C’est pourquoi, par exemple, je préfère travailler avec une baguette en V en métal plutôt qu’en bois. Je ne peux tellement pas résister à son mouvement que je ne peux avoir de doutes.
On peut bien sûr « travailler » avec des outils à l’équilibre beaucoup plus stable, voire même sans outil. Mais ce n’est pas aussi facile qu’il y paraît parce que ça implique un lâcher prise beaucoup plus important. Cet état de grand lâcher prise nécessite une prédisposition d’esprit ou un grand entrainement digne de la pratique méditative.
Donc, plus l’équilibre est fragile, plus c’est accessible à tout le monde.
C’était ma méditation du jour.